Tourvieille et les tours de Camargue
1614Présentation
Les ruines visibles aujourd'hui
Les tours de Camargue, dont peu subsistent sur le terrain, demeurent cependant fort présentes dans la toponymie du delta et les sources écrites.Soumis aux multiples fluctuations des bras du Rhône, leur histoire témoigne également de leurs diverses fonctions.
A vocation initialement défensive, les tours ont pu jouer également le rôle de phare pour la navigation, de support de communication visuelle (farots), ou de poste de surveillance commerciale.
Pour certaines, rattachées à de grands domaines, elles témoignent plus tardivement de l’apparition en Camargue d’une architecture agricole et domestique, en dur et soignée.
Celle de Tourvieille, parmi les plus importantes autrefois, subsiste à l’état de ruines entre Salin-de-Giraud et le golfe de Beauduc.
Histoire
L'embouchure du Rhône
sur une carte de 1664
Celle-ci, dite du Baloard (ou Boulouard), écartée du cours fluctuant du fleuve, est remplacée sur le Bras de fer par celle du Tampan, dont la construction intervient entre 1607 et 1614. La garnison s’y installe l’année suivante.
Moins de cinquante ans plus tard, trop distante de l’embouchure du fleuve qui poursuit ses divagations, elle devient inutile et est abandonnée à son tour pour la tour de Saint-Genest…
Un rapport de 1684 indique que la tour du Tampan est alors incluse dans le « tènement de la Vignole et des herbages d’Amphize et Cambeillongue », domaine désormais privé.
Au XVIIIe siècle le domaine passe par alliance de la famille Duport à celle de Vernon et au XIXe siècle, il est acquis par Madame de Grille, née Du Bouchage.
Le mas demeure exploité jusqu’au début du XXe siècle.
Localisation
Les vestiges de Tourvieille se trouvent à l'ouest de l'embouchure du Grand Rhône, entre Salin-de-Giraud et le golfe de Beauduc.
Descriptif
Reposant sur un socle en talus, l’édifice se présentait
Le domaine sur un dessin de 1803
sous la forme d’un bâtiment rectangulaire, en pierre de taille, composé de deux étages de salles voûtées et couronné de créneaux.Un escalier extérieur menait à la porte d’entrée située au premier étage. La tour, entourée d’un jardin arboré, était séparée du fleuve par des plantations de saules.
Le domaine de Tourvieille, décrit au XVIIe siècle, nous indique qu’un pigeonnier a été construit sur la terrasse supérieure de la tour, tandis qu’une écurie est venue en flanquer la rampe d’accès.
Deux documents du début du XIXe siècle permettent d’observer qu’un étage est venu rehausser la tour, à laquelle ont a adossé un vaste bâtiment qui la masque partiellement.
Peu après, on supprime la rampe d’accès et on abat la partie supérieure du bâtiment annexe que l’on prolonge d’un pavillon carré. Le crénelage des murs extérieurs est alors rétabli et une tourelle apparaît à l’angle sud-est.
L’abandon du domaine et l’œuvre des pillards n’ont laissé visibles aujourd’hui que quelques vestiges au cœur d’un terroir, autrefois riche mais désormais stérile et quasi désertique.
Restauration
Evenement
Visite
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Présentation générale de la ville
Histoire
Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.
César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…
Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.
La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.
Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.
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